Qui sommes
nous?
Vaste question à laquelle il nous serait difficile de répondre ici... Non seulement qu'un certain nombre de personnes plus ou moins avisées on déjà tenté d'y répondre, mais également parce qu'en tant que double nocturne, BALTAZAR met un point d'honneur à laisser dans l'ombre celui dans les nuits duquel il existe. Il a néanmoins accepté que je vous présente brièvement son histoire, et la mienne à travers lui.
BALTAZAR était probablement déjà là lorsque, avocat à Montréal, je préparais mon retour en France après 8 ans passés au Québec. Il devait m'observer lorsque je remplissais un conteneur maritime de souvenirs comme un tonton du bled remplit sa 504 break. Il devait attendre son heure quand je bricolais sur le trottoir pour aménager un minivan et partir en famille faire le tour des États-Unis et de l'Ouest Canadien, avant de retraverser l'Atlantique pour de bon.
Pourtant, ce n'est qu'une fois en France que BALTAZAR s'est réellement manifesté. Il a peu à peu déplacé le lieu de mes insomnies du bureau au garage. Il en a ensuite déplacé l'objet, me faisant délaisser mon carnet et mon stylo pour des outils. Et puis il a pris de plus en plus de place, de plus en plus de nuit. C'est ainsi que je me suis retrouvé à bouffer des heures de formations en ligne et des kilos de sciure et de copeaux. J'ai d'abord réussi à le canaliser dans la fabrication des quelques choses pratiques dont on avait besoin: une étagère, un petit meuble de chevet...
Mais rapidement, j'ai perdu le contrôle. Ou plutôt, j'ai laissé BALTAZAR le prendre. Je lui ai confié les inspirations créatrices qui m'habitent depuis que, petit, j'ai commencé à dessiner en copiant le coup de crayon de mon grand-père enseigniste. Je pense avoir dessiné dans la marge de mes cahiers de l'école primaire à l'école du Barreau, laissant mon inspiration vagabonder au fil des époque de ma vie, des dinosaures au lettering, de l'aquarelle à la bande dessinée...
Au fil des nuits passées à faire des copeaux, BALTAZAR, m'a permis d'envisager de sortir ma créativité de la marge pour la placer au centre de la page. Lui donner corps à travers des objets bien réels qui nous ressemblent, à lui et à moi.
Et puis, parce que à deux c'est plus facile, j'ai trouvé le courage de ranger définitivement ma robe d'avocat pour consacrer mes jours à ce à quoi BALTAZAR consacre ses nuits: créer des objets en bois librement inspirés.
Pour en savoir plus sur BALTAZAR, son univers et son travail, n'hésitez pas à nous contacter, il nous fera plaisir de faire connaissance!